La prévention

Périnatalité

Si la plupart des 800 000 enfants qui naissent chaque année en France sont en bonne santé, il est nécessaire de réduire au maximum les risques de morbidité grave et de mortalité au cours de la première année de vie. Les conditions de vie des femmes enceintes et leurs comportements en terme de prévention peuvent avoir un impact important sur les enfants in utero, avec un risque particulier en cas de consommation de tabac, d’alcool et de substances psychoactives.

La région Nouvelle-Aquitaine compte environ 59 500 naissances annuelles en moyenne sur 10 ans (2006-2015). Des disparités au niveau de la santé, des comportements de prévention et d’accessibilité des services de prévention sont encore observées au niveau du territoire.
L’ARS Nouvelle-Aquitaine est engagée dans le cadre de la «stratégie régionale de prévention et promotion de la santé environnementale, priorité petite enfance», à limiter les expositions chimiques des enfants de moins de 6 ans afin de diminuer les risques pour leur santé.

Objectifs

Agir dès la grossesse, à l’accouchement et durant la période néonatale, sur les facteurs qui peuvent affecter la santé et le développement psychomoteur des enfants, et/ou favoriser la survenue de maladies chroniques à l’âge adulte.

Alimentation équilibrée

De nombreux travaux scientifiques ont mis en évidence le rôle de la nutrition, tant comme facteur de protection que comme facteur de risque, pour de nombreuses maladies chroniques dont les maladies cardiovasculaires et les cancers, les deux premières causes de mortalité en France. 

En matière de nutrition, les bons repères alimentaires s’apprennent dès l’enfance. Toutefois, les inégalités restent marquées pour diverses raisons.

Objectifs

  • Contribuer à l’appropriation de bons repères alimentaires dès l’enfance, à l’accès à une alimentation saine, en quantité suffisante, produite dans des conditions durables, d’un prix abordable et de bonne qualité gustative et nutritionnelle.
  • Limiter l’influence de la publicité et du marketing alimentaire sur les enfants.

Activité physique

L’activité physique est un facteur de prévention de certaines maladies chroniques. En effet, la sédentarité est reconnue comme un facteur de mortalité et favorise le surpoids et l’obésité. L’activité physique est également bénéfique pour la santé en ce qu’elle permet de prévenir ou de contribuer à traiter certaines pathologies.

En France, parmi les enfants de 6 à 17 ans, seuls 51% des garçons et 33% des filles atteignaient les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en matière d’activité physique en 2015. Le niveau d’activité physique variait en fonction du sexe et de l’âge.

Objectifs

Innover pour encourager la pratique d’une activité physique en favorisant le temps passé dans les espaces de nature et le développement des mobilités actives.

Santé sexuelle et éducation à la sexualité

Selon l’OMS, « la santé sexuelle est un état de bien-être physique, mental et social dans le domaine de la sexualité. Elle requiert une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences sexuelles qui soient sources de plaisir et sans risque, libres de toute coercition, discrimination ou violence ». Malgré un niveau de contraception élevé, les grossesses non prévues restent fréquentes chez les 15-24 ans (une sur trois). En ce qui concerne les infections sexuellement transmissibles, les jeunes se font de plus en plus dépister mais pas encore suffisamment. Si l’épidémie du VIH a diminué, de nouvelles séropositivités ont été constatées. 

D’autre part, un accompagnement dans l’évolution des représentations sociales liées à l’identité de genre, à l’orientation sexuelle ou au handicap, est nécessaire pour prévenir les comportements de violence, notamment sexuelle, envers les femmes.

Objectifs

Participer à la promotion de la santé sexuelle dans une approche globale et positive en direction des jeunes.

Pratique addictive

De nos jours, les enfants sont immergés très tôt dans un environnement où le tabac, l’alcool, le cannabis et les écrans sont présents (notamment au sein des réseaux sociaux). La précocité des usages augmente le risque d’usage problématique ultérieur. De nombreux adolescents ont déjà bu de l’alcool, fumé une cigarette ainsi que du cannabis ; certains d’entre eux sont des consommateurs réguliers.

Par ailleurs, une partie des jeunes de 17 ans pourraient présenter une pratique problématique liée aux écrans. Une proportion d’enfants de 6-10 ans déclarait passer 3 heures ou plus devant un écran chaque jour; ce quota atteignant une proportion beaucoup plus importante des jeunes et des adolescents. En moyenne, le temps quotidien passé devant un écran a augmenté de 25 minutes chez les enfants de 6-10 ans, d’1h15 chez les enfants de 11-14 ans et de près de 2h chez les 15-17 ans.

Objectifs

Aider les parents à sensibiliser leurs enfants aux risques associés aux addictions ou aux usages nocifs des écrans et aux enjeux associés à la qualité du sommeil.

Violences et maltraitances

La maltraitance est définie par le non-respect des droits et des besoins fondamentaux des enfants (santé, sécurité, moralité, éducation, développement physique, affectif, intellectuel et social). De nombreux enfants sont concernés par des situations de violences intrafamiliales ou conjugales et de maltraitances. Ces phénomènes ont une incidence grave sur la santé de ces enfants et leur développement.

Objectifs

Contribuer à renforcer le réseau de la protection maternelle et infantile, et faciliter le décloisonnement et les liens entre les acteurs médicaux et médico-sociaux et les acteurs de l’accueil, de l’hébergement et de l’insertion.

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mardi 08 octobre 2024
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